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«Les émotions passent d’un extrême à l’autre chaque semaine»

  • Gio Aplon

Gio Aplon devrait faire son retour à la compétition ce week-end à Toulon.

Gio Aplon a donné au magazine SA Rugby, une longue interview, où il a évoqué la saison du FCG, la lutte pour la relégation et la sélection sud-africaine.

Ses responsabilités au FCG

« Je dois remercier Mike Prendergast et Bernard Jackman pour m’avoir donner la responsabilité et la liberté de jouer mon jeu et de jouer comme je le vois. C’est génial d’avoir cette liberté ! J’apprécie comme jamais je ne l’ai fait, de jouer au rugby, pas seulement parce que j’ai cette liberté, mais aussi parce que je suis dans la trentaine (il a 34 ans) et que je sais que ma carrière ne va pas durer pour toujours »

Les difficultés financières du club

« Cela a été assez facile de rester concentré sur le terrain. Je suis joueur de rugby professionnel, donc mon boulot est de me concentrer pour gagner des matchs. Les entraineurs et les dirigeants nous tiennent bien informés des événements, et les problèmes financiers sont en train de se résoudre facilement. »

La lutte pour le maintien

« La relégation est quelque chose dont les joueurs de Super Rugby n’ont aucune idée. Si il n’y a pas de menace de relégation, il y a moins de pression et les joueurs et les entraineurs ont le temps de travailler sur ce qui ne va pas. Ce n’est pas un luxe qu’on a en France. Le Top 14 est un championnat tellement serré qu’il n’y a pas le temps de faire une analyse « à froid ». Si tu es dans la deuxième moitié du classement, tu dois essayer de gagner tous les matchs, quelque soit la manière. Les émotions passent d’un extrême à l’autre en l’espace d’une semaine et, mentalement, c’est difficile à gérer. En plus, c’est une compétition très exigeante physiquement. C’est pour cela que, pour moi, c’est le championnat de rugby le plus difficile au monde. »

Les Springboks

« Bien sûr que j’adorerais rejouer pour les Boks ! Je pense que mon travail n’est pas terminé avec eux et je peux vous assurer que le feu brûle autant que possible. Mais, c’est mon cœur qui parle. En étant réaliste, je ne devrais être sélectionné que si je suis une solution, pas juste une alternative. Pourquoi prendre un joueur de mon âge pour seulement quelques matchs ? Cela voudrait dire que je bloque la progression d’un plus jeune joueur. Est-ce que je serais encore bon pour joueur en sélection lors des 3 prochaines années ? Je l’espère ! Si le sélectionneur pense ça et me choisit, cela sera un immense honneur de reporter ce maillot. Mais si ce n’est pas pour ajouter de la valeur, l’entraineur doit prendre des joueurs plus jeunes, car je ne veux pas causer plus de dommage que du bon, sur le long terme. »

La domination des Néo-Zélandais

« Le rugby, c’est amener le ballon au-delà de la ligne d’en-but adverse. En Afrique du Sud, nous sommes devenus habitués à juste « rentrer dans le tas ». Mais, les Néo-Zélandais nous montrent qu’il y a différentes manières de marquer des essais. »