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« Les circonstances ont rendu la victoire encore meilleure »

  • Pieter Rossouw De Klerk
  • Bernard Jackman

Le travail a enfin payé. C’est en substance, ce qu’a déclaré Bernard Jackman après la victoire obtenue contre Brive.

Le match

« Je n’ai jamais perdu la confiance en nos joueurs. Honnêtement, l’investissement qu’ils ont eu depuis le 4 juillet est incroyable. Mais on a commencé cette saison avec beaucoup de blessés. On a manqué un peu de confiance après une fin de saison dernière très difficile. J’ai dit à nos joueurs avant le match qu’on avait besoin de trouver la clé de cette équipe. Pour chaque équipe, il y a une clé, il y a un moment où ça bascule, où l’équipe gagne de la confiance, un moment où on comprend qu’il faut jouer les uns pour les autres. Je n’avais pas imaginé que le match se passe comme cela. J’avais imaginé un match correct, où nous gagnions par le jeu. On a gagné le match, pas vraiment par le jeu, mais plutôt avec le courage et le sacrifice. C’est bien, c’est le vrai rugby ! On a vu 23 mecs qui étaient prêts à se faire mal, pour courir, pour plaquer, et personne ne s’est caché. »

Les circonstances

« Je pensais qu’une victoire serait la clé. Peu importe la façon de gagner le match, si on gagne, cela va vraiment déclencher les choses. Je crois que les circonstances ont rendu la victoire encore meilleure pour ça. Tout était contre nous : les conséquences de la bagarre, la façon dont la semaine est passée, lorsqu’on a perdu Ben Hand, Sisa Waqa, Gio Aplon et Dayna Edwards. Les mecs ont été sérieux sur la mise en place. Les joueurs non retenus et blessés sont venus encourager les joueurs avant le match, à l’initiative d’Arnaud Héguy, de Fabien Gengenbacher et de Lucas Dupont. C’est peut-être le moment où on a trouvé notre solidarité, qu’on est vraiment ensemble. »

Les avants

« On sait que, dans l’histoire du FCG, il y a une mêlée forte, des ballons portés forts, un gros paquet d’avants, qui ne recule pas. On sait aussi qu’à la fin de la saison dernière, nos performances devant n’étaient pas acceptables. On a recruté Aaron Dundon qui est très fort dans ces domaines. Et on a fait beaucoup de mêlées, on a travaillé la tactique et la technique. Mais, au Stade Lesdiguières, on ne peut faire de mêlées contre nous-mêmes. Quant on fait une mêlée en opposition, ce sont deux équipes qui font la même chose. Il faut attendre les matchs pour tester notre stratégie et s’adapter aux adversaires, parce que la mêlée du LOU est différente de celle du Stade Français, qui est différente de celle de Brive. Notre devise est : « On gagne ou on apprend. » Pendant les trois défaites, on a beaucoup appris. N’oubliez pas que nous avons également donné deux semaines supplémentaires à Rossouw de Klerk pour qu’il fasse une super préparation, pour rester avec nous sur la durée. Et il a été énorme ce soir, en mêlée et dans le jeu. On a également fait la même chose avec Dayna Edwards, mais il s’est blessé lundi. Ne pensez pas juste au début de saison, mais pensez comment on peut avoir Dayna Edwards et Rossouw de Klerk en meilleure forme et qu’ils soient capables de jouer tout au long de la saison. Rossouw de Klerk a joué son meilleur match pour nous. J’ai beaucoup de confiance en lui, parce qu’il était un meilleur pilier droit en Pro12. Mais il a manqué la préparation la saison dernière et il n’a jamais été en forme physiquement, il n’était pas bon. Sa carrière avec nous a commencé aujourd’hui. Maintenant, avec Walter Desmaison et Ali Oz, nous avons trois piliers droits en qui on a confiance (puisque Dayna Edwards est blessé). Ca correspond au travail que l’on fait. Contre le Stade Français et le LOU, la mêlée n’avait pas été bonne. Mais les matchs sont la meilleure opportunité pour apprendre. »

Les supporters

« Nous devons également féliciter nos supporters. Ils ont été énormes ! Ils nous ont donné beaucoup de confiance. Et je crois et j’espère que ce match va nous permettre de regagner la confiance de nos fans. C’est notre faute si on l’a perdue, parce que nous n’étions pas bons. J’espère que nos supporters et nos partenaires ont vu que, même si on a des blessés, si on a beaucoup d’absents derrière, les mecs ont de la fierté de pouvoir jouer pour Grenoble. »