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«Double chaussettes, double gants et double veste»

  • Solomoni Junior Rasolea

L’hiver arrive ! Junior Rasolea et les joueurs du FCG doivent s’adapter à des nouvelles conditions de jeu et d’entrainement.

 

Étais-tu heureux ce matin quand tu asouvert les yeux et vu la neige ?

« Je suis heureux parce que c'est un beau paysage. On peut voir la montagne, en blanc. Tout est blanc. C'est magnifique. Mais l'entraînement, c'est une toute autre histoire. Il fait très froid. Tu dois doubler tes chaussettes, doubler tes gants, doubler ta veste. C'est une bonne expérience. Je m'attends à d'autres journées enneigées pour les séances d'entraînement. »

Comment le FCG s'intègre-t-il dans cette Pro D2 ?

« Je pense qu'en tant qu'équipe, nous avons des choses à prouver. Venant du Top 14. De toute évidence, l'équipe veut revenir dans le Top 14. Steph et le staff en ont parlé. Je pense que les joueurs veulent vraiment remonter. On peut dire que la plupart de nos performances de ces derniers temps montrent que nous voulons y retourner et nous battre pour ça. Je pense que nous nous intégrons bien. Je pense qu'il faut prendre chaque match comme il vient. Si nous continuons sur notre lancée, nous devons nous assurer de ne pas prendre être impatients. Et tout ira bien pour nous. » 

Tu as joué avec Taleta Tupuola, Alaska Taufa et Pablo Uberti au centre. Qu'est-ce que c'est que de jouer avec des joueurs aussi différents ?

« Avec Leka et Alaska, c'est bien, parce qu'on sait toujours qu'ils vont casser la ligne. Donc, il faut s'assurer d'être à côté d'eux, à gauche ou à droite, juste pour, quand ils ont trouvé la faille, qu'ils puissent vous passer le ballon, être au soutien. Tu sais, ils sont bons en défense. Bons en attaque. Et c'est facile, évidemment, de leur parler en anglais et d'autres choses comme ça. Mais mon français s'améliore, alors c'est plus facile de parler aux joueurs français, maintenant à l'entraînement. Avec Pablo, c'est bien, parce que, quand il y a un peu d'espace, on peut lui donner le ballon et il va prendre l'intervalle, car il est très rapide. Je pense qu'il est le plus rapide de toute l'équipe. C'est bien d'avoir une variété de joueurs autour de moi pour que je puisse m'adapter. »

Que penses-tu du vieil Alaska ?

« (En montrant Halani), C'est lui, qui est trop vieux ! On dit toujours que l'âge n'est qu'un nombre. Et Alaska, semaine après semaine, il donne toujours le meilleur de lui-même. Même lorsqu'il pense qu'il n'a pas bien performé, tout le monde pense qu'il a bien performé. Il veut faire mieux la semaine d'après. Je pense que c'est une bonne chose d'avoir un bon état d'esprit, de ne pas se contenter de ce que l'on a fait, de pouvoir faire plus. C'est peut-être sa façon de penser, parce que chaque semaine, il joue bien. On pourrait penser qu'il a 27 ou 25 ans quand on voit la façon dont il joue. »

Que pensez-vous de Montauban ?

« Ils ont beaucoup de joueurs des îles. L'un des joueurs que je connais jouait à l'école, j'ai joué à l'école en Australie avec lui. Je suis un très bon ami à lui. Ce que nous avons appris, c'est qu'il suffit d'essayer d'être direct et d'obtenir le droit d'aller au large. Ne pas faire du large-large. Il faut d'abord qu'on soit direct. Deux ou trois phases, puis on va au large. Mais c'est une équipe, une grande équipe à respecter. Leurs joueurs, ils peuvent courir partout et bien jouer. Tant que nous jouons, que notre état d'esprit est bon, je pense que nous devrions faire ce qu'il faut. Mais nous ne soyons pas trop impatients. »

Comment c'est, de jouer contre des joueurs des îles ? Vous vous connaissez bien ?

« Avant le match, oui, nous sommes amis. Et après le match. Mais lorsque nous sommes sur le terrain, c'est une autre histoire. Ce sont les affaires. Vous riez après un nettoyage, vous pouvez plaisanter, et des choses comme ça. Mais quand c'est un-contre-un, c'est une autre histoire. Tu prends ça au sérieux. »