Avant qu'il s'engage au FCG, le site irlandais the42.ie a dressé le portrait de Kalolo Tuiloma.
L'importance du Rugby
« Le rugby a toujours été une grande part de ma vie. J’ai grandi en regardant jouer les All Blacks. J’ai vu comme ce sport pouvait changer un environnement. Tous les samedis, toute une communauté va aux matchs et c’est là que mon amour de ce sport a grandi. Mes parents, ma famille sont là pour ces 80 petites minutes et vous rencontrez beaucoup de monde. »
Son échec à Canterbry
« Je n’ai pas réussi à être retenu par Canterbury en ITM Cup. C’est là que j’ai commencé à prendre vraiment beaucoup de poids. J’ai pesé jusqu’à 180 kilos. Je ne faisais que manger, boire, j’étais assez déprimé par le fait que je n’avais pas été retenu dans l’équipe. Mes parents m’ont dit : “Retourne au rugby, ne gâche pas ton talent.” »
Devenir un pilier
« La rencontre avec Mike Casey, c’est là que tout a commencé. J’ai appris les bases de la mêlée, ce que fait un pilier droit, un pilier gauche. Ils m’ont dit que je devais perdre du poids. Je ne savais pas à quel point la mêlée pouvait être technique et qu’il y avait plus que ce que tous les autres joueurs peuvent savoir. Le 5 de devant connaît, mais il ne s’agit pas simplement de pousser ! La position, la hauteur du corps, savoir utiliser le poids de son corps. Tout est technique. J’ai commencé ce travail difficile et je n’ai jamais manqué une séance d’entrainement avec Mike. J’écrivais dans mes carnets tous les joueurs et ils m’ont permis d’être le joueur que je suis aujourd’hui. »
Le décès de sa sœur
« Quand ma sœur nous a quittés, cela a été une grande perte pour moi. Je ne voulais pas me détourner du rugby, mais elle m’a aidé à aller aussi loin dans ce sport. Elle m’a poussé vers mes limites dans ce sport. J’ai écris son nom sur le strap de mon poignet et, quand cela devient difficile pendant un match ou à l’entrainement, je regarde mon poignet, je vois son nom, et je sais que je dois faire plus, courir plus, plaquer plus dur. Son décès a été très triste pour ma famille et moi, mais je me souviens qu’un de mes entraineurs m’a dit “Pourquoi n’utilises-t-u pas ça comme motivation pour avancer ?” Je suppose que j’ai transformé toute cette haine, toute cette tristesse, et que je les ai mises dans mon rugby. C’est toujours dur, mais je prends chaque jour comme il vient. »
Le surnom « The Bus Stop » lui a été attribué après un match amical disputé entre les All Blacks et son club des Counties Manukau. Kalolo Tuiloma a arrêté Julien Savea, surnommé « The Bus » durant cette rencontre de 40 minutes.
Portrait complet à retrouver sur the42.ie
Auteur : FCG Rugby