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«On sait le match qu’on a à faire»

  • Stéphane Glas

L'entraineur du FCG s'est exprimé avant la finale de Pro D2

La forme du moment

« Je trouve que ça va. Honnêtement. On est sur notre troisième match de phase finale. Après, je sens beaucoup d’excitation de la part des joueurs. L’événement fait que, on est excité, on est impatient. Je le sens vraiment du côté des joueurs. Ensuite, la fatigue. Elle est toujours plus facile à digérer lorsqu’on gagne des matchs, lorsqu’on est en finale. Mais on allège aussi beaucoup les semaines. Cela permet aux joueurs de récupérer. On fait le même nombre d’entrainements, mais, au niveau du temps passé sur le terrain, il est beaucoup moins grand. Ce qui nous permet de bien mieux récupérer. Sur la fraicheur physique des gars, sur la fraicheur mentale, je pense que dimanche, on sera bien. »

Le favori

« On est sur une bonne dynamique. Alors, effectivement, ils sont favoris logiques, à la vue de leur saison. Parce qu’ils ont fini premiers, ils nous ont battu deux fois. Après, c’est une finale. Une finale, ce n’est pas toujours la logique. Nous, on sait le match qu’on a à faire de toute façon. On n’est pas favori. Mais bon, c’est un rôle qui ne nous va pas plus mal non plus, je trouve. Effectivement, comme vous l’avez dit, ça nous enlève un peu de pression. On a juste envie d’être prêt le jour J. Je pense, j’espère en tout cas, qu’on le sera. On a fait tout pour. La dynamique fait qu’effectivement, avoir gagné un quart de finale, sur 80 minutes, d’avoir gagné une demie à l’extérieur, sur des matchs couperets comme ça, où on sait qu’on peut tout perdre en 80 minutes, ou tout gagner. Ça nous amène effectivement une confiance et une dynamique, qu’on n’avait peut-être pas il y a quelques semaines de ça. »

Ce qui fera la différence

« Ce sera la qualité de ce qu’on va proposer. Perpignan est vraiment une belle équipe. Mais voilà, sur ces matchs-là, sur ces finales-là, c’est toujours un point de détail, une décision, bonne ou mauvaise, dans un moment parfois clé du match. C’est simplement à nous de faire pencher ce moment-là de notre côté. »

Lolagi Visinia

« C’était un joueur très important durant la saison, capable de faire beaucoup de différences individuelles. C’est Bernard Jackman qui l’avait fait venir au club, qui l’avait signé assez tôt dans la saison. C’est un joueur qui vient de Nouvelle-Zélande, qui a joué du Super Rugby. Un bon joueur, qui franchement peut faire des différences individuelles importantes. J’ai beaucoup compté sur lui cette année, à l’aile ou à l’arrière. Malheureusement, il a eu quelques pépins physiques, notamment aux ischios, au quadriceps. Il est revenu juste la semaine dernière, pour le match contre Montauban. Je l’ai mis sur le banc, parce qu’il n’avait pas le physique pour commencer un match de rugby. Avec un petit risque aussi, car, quand on met un joueur limite sur le banc, si il rentre, il est capable de se blesser au bout de 5 minutes. Donc c’était un vrai risque. Là, il va mieux. Je trouve que, de semaine en semaine… Rien que cette semaine, il y a une évolution par rapport à la semaine dernière. Je pense qu’il sera en pleine possession de ses moyens pour la finale. C’est une bonne chose. »

Le titre de champion

« Déjà, ce serait une fierté. Mais pas spécialement pour moi. C’est toujours la récompense d’un travail pour nous le staff, pour les joueurs, pour les gens du club, pour une ville. Grenoble est un club qui a joué longtemps en Top 14. Qui a un passé assez glorieux en première division. Qui a fait une finale en 93. Voilà. Qui a vraiment beaucoup de supporters derrière lui. Personnellement, on est heureux. Mais tout le monde est heureux si on a un titre, évidemment. Au-delà de ça, il y a le sentiment collectif. On est heureux pour les gens autour du club, on est heureux pour les joueurs, on est heureux pour les supporters. C’est surtout ça, l’important. »