L’entraineur des avants Grenoblois, Dewald Senekal, s’est exprimé avant le derby entre le LOU et le FCG
Face à Castres ou à La Rochelle, le FCG n'a jamais lâché, même s'il est rentré avec 0 point.
« C’est un peu l’identité que l’on veut donner à cette équipe. Que, même si on joue un championnat où les matchs à domicile sont très importants, ce qu’on montre à l’extérieur est très important. On pense que le caractère d’une équipe se construit à l’extérieur. C’est toujours plus facile à jouer chez soi. Quand on va à l’extérieur, c’est là qu’on veut montrer que cette équipe a du caractère. Beaucoup du bon travail que l’on fait à domicile ou durant la semaine peut tomber à l’eau si on prend de grosses raclées à l’extérieur. C’est pour cela que tous les matchs sont importants, par leur contenu, par le caractère, pour l’image qu’on donne de nous. Plus on fera de bons matchs à l’extérieur, plus les autres équipes, les médias, tout le monde aura une image différente de cette équipe de Grenoble. »
Lors du dernier match à domicile, le LOU a mis plus de 50 points à Montpellier. C'est une perspective qui t'effraie ?
« Le rugby est un sport de combat, d’investissement. La seule peur que j’ai aujourd’hui est que, si on ne met pas autant ou plus d’intensité que ce qu’on a fait pour le match contre Perpignan, cela peut aller très vite dans le mauvais sens, face à une très bonne équipe du LOU. Je pense que les joueurs sont conscients de ça. On s’est préparé pour faire un gros match là-bas. On a pris une petite raclée dans le match amical de début de saison, où on n’a pas existé, surtout sur les fondamentaux, le combat, la ligne d’avantage, la conquête. C’est une fois de plus, une manière de montrer qu’on est une équipe en progression. Si on ne met pas les ingrédients, on ne pourra rien espérer face à cette équipe de Lyon. »
Comment juges-tu les progrès du LOU, désormais un des favoris du championnat ?
« Il n’y a pas de surprise. La vérité est qu’ils ont fait énormément d’investissement dans ce club, dans ce groupe. En plus, cette équipe s’est construite autour d’un homme, Pierre Mignoni, qui est un ami, que je respecte beaucoup. Il n’y a pas de surprise, en voyant toutes les qualités de Pierre. Il a construit un très bon staff autour de lui. C’est un mec sérieux. Quand on regarde son équipe aujourd’hui, elle est à son image. On a cette envie d’être une équipe qui a sa place en Top 14. On a un petit appétit avec notre président, nos partenaires, de se donner de plus en plus de moyens. Après, c’est le rugby qui décide de tout. Il est important qu’on continue à être performant sur le terrain. »
La touche va être particulièrement scrutée. Comment as-tu préparé ton équipe pour cette phase de jeu ?
« J’espère qu’on n’aura pas trop de touches (rires). C’est un de leurs points forts. C’est un secteur qu’on travaille depuis le début de la saison, mais qui n’est pas encore arrivé à son meilleur niveau. C’est un gros challenge. Il y a beaucoup d’équipes qui ont été en difficulté dans ce secteur contre Lyon. Il n’y aura pas de surprises là-dessus. On a nos petits plans, on verra si on a bien préparé ça. »
Auteur : FCG Rugby