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«Rectifier les choses contre Carcassonne»

  • Cyril Villain

Avant le déplacement des Grenoblois à Carcassonne, Cyril Villain est revenu sur la défaite concédée par les « Rouge & Bleu » face à Colomiers au Stade des Alpes

Est-ce que le staff a secoué les joueurs cette semaine ?

« Forcément, le ton est un petit peu monté. C'est sûr que le résultat ne nous est pas du tout favorable. Après, il y a eu une très bonne première mi-temps. Et une deuxième mi-temps où, malheureusement, il n'y a pas grand chose... Donc, on a essayé de comprendre les choses. Parce que, malgré tout, le groupe travaille bien. Il est investi depuis le début de saison. On ne s'attendait pas du tout à cette deuxième mi-temps. Il faut essayer de comprendre les choses et puis en mettre en place pour que ça n'arrive plus. »

Avez-vous changé quelque chose cette semaine ?

« On a déjà fait une première analyse sur la partie rugby. On est complètement sorti de ce qu'on avait pu faire de bien sur la première mi-temps. Et puis notamment du retour à la mi-temps. C'était d'essayer de continuer, de ne pas paniquer. Et puis essayer de comprendre les choses. Pourquoi on a été capable de produire cette très bonne prestation pendant 40 minutes, même si on aurait pu scorer un petit peu plus, et puis essayer de comprendre les choses. Ça passe aussi par le travail. Des échanges avec les joueurs. C'est sûr que tout le monde était très déçu. Maintenant, l'idée, c'était de vite passer à autre chose et puis de rectifier les choses demain soir contre Carca. »

Il faudra montrer autre chose dans l’Aude, mais c’est toujours compliqué de gagner à l’extérieur, même en Pro D2…

« Ouais, très difficile. Surtout face à Carcassonne qui a bien réussi son entame de saison, avec un groupe qui a très peu changé. Donc on s'attend à un match difficile. Mais, tant mieux. On va voir un petit peu notre capacité à réagir. Essayer de montrer un autre visage. Et d'être plus constant pendant 80 minutes. Parce qu'on ne peut pas se permettre de jouer 40 ou 60 minutes. Il faut être beaucoup plus constant. Il faut également que les joueurs qui rentrent nous amènent un petit peu plus que ce qu'ils ont pu faire la semaine dernière. Et puis, voilà, il faut qu'on ne panique pas. On sait que c'est un championnat difficile. On a connu ça il y a deux saisons. Avec un dénouement plutôt favorable. C'est sûr qu'il n'y a pas pire début de saison que de perdre chez soi. Voilà, maintenant, il faut vite tourner la page et puis essayer de faire évoluer notre rugby pour aller chercher des résultats positifs. »

Il ne faut pas paniquer.

« Ben non, il ne faut pas tout remettre en question. Comme je l'ai dis, on a fait une bonne prépa. On trouve que les joueurs sont bien investis. Ça travaille bien. Maintenant, ce n'est pas un gage de sécurité pour remporter tous les matchs. Tout le monde travaille. On voit que le niveau de la Pro D2, avec des effectifs qui s'améliorent d'année en année... Je ne pense pas qu'on ait pris Colomiers de haut. Simplement, on est complètement sorti du match. On leur a donné les occasions pour aller chercher ce résultat. Et l'idée, c'est de ne plus jamais reproduire ce genre de situation. »

C’est anecdotique, mais vous avez de nouveaux ballons ?

« On les a récupérés cette semaine. Il y a beaucoup d'équipes qui jouent en BeRugBe. En Pro D2, il n'y a pas d'obligation de jouer avec des ballons Gilbert. Que ce soit pour tout le travail de cette semaine, on les a fait avec ce type de ballon. Ça change un petit peu au niveau du grip, pour les buteurs, les repères pour les lanceurs. On a essayé de ne rien laisser de côté. Si, ils ont la couleur du FCG, mais ils ont un autre logo. On a fait un échange avec le club de Béziers. »