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«Il faut être humble tous les week-ends»

  • Nigel Hunt

Lucas Dupont évoque le match face à Valence-Romans, la notion de derby, le retour de Nigel Hunt à Grenoble

À quoi t’attends vendredi au Stade des Alpes ?

« Déjà, bon, c'est un derby. Voilà, ça reste quand même particulier. Il y aura pas mal de supporters de leur côté. Ensuite, il y a beaucoup de joueurs qui vont jouer, qui sont de la maison. Ils vont être surmotivés. Leurs coéquipiers aussi. Et puis, comme tu l'as dit, c'est une équipe qui n'a pas encore gagné. Donc, qui a besoin de points. Elle va essayer de chercher sa première victoire chez nous. »

La fin du dernier match incite à la prudence ?

« Surtout, l'humilité. C'est vrai que... De toute façon, je pense que, depuis le début de l'année, on a loupé une mi-temps contre Colomiers et un quart d'heure à Mont-de-Marsan. Et c'est nos deux défaites. Donc, c'est vrai que je pense que, quand on est concentré, quand on joue vraiment à notre meilleur niveau, même sans vraiment être extraordinaire, les choses se passent bien. Dès qu'on relâche sur quelque chose, la concentration, l'intensité, la stratégie, on est sanctionné. Soyons prudents et humbles. Il faut l'être tous les week-ends. »

Tu penses vraiment que ce match contre Valence-Romans est un derby ?

« Je dis ça parce que tout le monde le dit. Non, je ne sais pas. Mais, si ta question, c'est de dire que les joueurs ne sont pas forcément de Romans, etc. Je comprends. Après, ça reste un derby, parce que Johann Authier, il est d'ici. Que c'est quand même dans les clubs, que ce soit les joueurs, le staff, il y a Reg' Lantheaume, qui est passé par là, leur prépa physique. Tout le monde se connait plus ou moins. Et tout le monde a envie de bien figurer, en fait, quand on se rencontre. Parce que tout le monde est amis, se connait, etc. Et, en ce sens, c'est un derby. Donc, si franchement... Alors, je ne sais pas si ça vaut un Bourgoin-Grenoble des années 90, mais je pense que c'est quand même un derby. »

Ce match sera aussi l’occasion de retrouver Nigel Hunt au Stade des Alpes…

«  En préambule, je te disais : "On va sortir la pommade". C'est vrai que Nigel a vraiment marqué la dernière décennie du FCG. Il a quand même été des deux montées, des maintiens, de tous les gros matchs. Nigel est un grand joueur. Parce qu'il a cette capacité à être très fort dans l'engagement. Et aussi à être un très bon joueur de rugby, très juste techniquement, très propre, toujours hyper régulier. Et, du coup, c'est un joueur qui a été hyper important dans la réussite du Club ces dernières années. »

Tu seras content de le retrouver ?

« Après le match, ouais. Après le match, toujours... Même si ce qu'on pourra juste lui reprocher, à Nigel, c'est son piètre niveau de français. Mais, il arrivait tout de même à être assez drôle en soirée. Donc, je préfère le voir autour d'une bière après que de me le prendre dans les côtes. (…) Il y a au moins 40% d'étrangers, il y a toujours beaucoup d'îliens. Il régulait bien le truc. C'était un peu leur papa pour ça. C’st quelqu'un qui a quand même beaucoup d'humour. Qui ne se prend pas au sérieux. Qui est toujours très sérieux sans se prendre au sérieux. Du coup, même s'il ne parlait pas français, que ce soit sur des petites actions, des regards, des petites conneries, il avait quand même la déconne assez facile et, du coup, même si tu parles pas français ou anglais, t'arrives à te comprendre. Et, c'est vrai que, pour ça, il était agréable. Parce que c'est un mec plutôt drôle. »