Arrivé en provenance de Lyon, via Mont-de-Marsan où il était prêté, Adrien Séguret porte désormais les couleurs du FCG. Partez à la découverte de ce trois-quart centre explosif, champion du monde U20 en 2018
Comment te sens-tu après quelques jours dans les Alpes ?
« Très bien pour l'instant. L'intégration se passe bien. Là, je commence à découvrir les infrastructures, découvrir les mecs. Et, pour l'instant, c'est bien. Ça bosse très bien et je suis content d'être ici. »
Tu connaissais beaucoup de joueurs de l’effectif ?
« Pas vraiment. Je connaissais juste Pierre Gayraud, seconde ligne. Je l'avais déjà côtoyé. Et Anto Berruyer. Avec qui on a vécu des bons moments. »
Comment as-tu vécu la période de confinement ?
« Assez difficile. Parce que c'est vrai que l'enfermement a été un peu dur. J'ai réussi à m'entraîner, mais c'était long un peu, à la fin. Comme tout le monde, je pense. J'avais un peu du mal à rester chez moi, à faire ma muscu chez moi, à m'entraîner chez moi. Et le déconfinement m'a fait du bien, comme à tout le monde. J'étais à Albi, chez mes parents. Juste, sur la dernière semaine, j'étais à Lyon pour déménager mon appart'. J'ai un peu bougé sur la fin. »
Après une saison pleine à Mont-de-Marsan, tu as préféré rester en Pro D2 plutôt que de retenter ta chance au-dessus. Pourquoi ?
« J'ai passé une saison de prêt à Mont-de-Marsan qui s'est super bien passée, où j'enchaînais les matchs. Et je voulais rester sur cette dynamique-là. Continuer à avoir du temps de jeu, dans un club de Pro D2, plutôt que de revenir en Top 14 un peu trop tôt, j'ai envie de dire. Pour m'asseoir sur le banc. Ou en tribune. J'ai envie de continuer à être investi au maximum dans un effectif, sur le terrain et en dehors. Mais surtout sur le terrain. C'est pour ça que j'ai fait ce choix-là et j'en suis content. »
Quel type de joueur es-tu ?
« Disons que je suis un trois-quart centre un peu dynamiteur. C'est-à-dire que j'aime bien arriver avec le bon timing sur la ligne, arriver à mettre de l'énergie sur la ligne. Et après, essayer de réguler en défense, de ne pas faire d'erreur. Je travaille sur le fait de jouer autour de moi. Mais, c'est vrai que ce que je préfère, c'est quand même attaquer la ligne. »
Un peu comme Alaska Taufa ?
« Ouais, un peu moins dans le profil puissance. J'essaye plus de me démarquer par les appuis ou des lignes de course. Même si lui le fait très bien. C'est vrai que je suis quand même un peu moins costaud que lui. Je pense qu'on peut être complémentaire. C'est top de jouer avec lui. »
Tu as une préférence entre premier ou deuxième centre ?
« Je suis plus 12. Mais, disons que, avec Stéphane, on en a discuté. C'est vrai que ça ne me gênerait pas d'être 13 non plus. Travailler ma polyvalence, c'est bien aussi. »
Auteur : FCG Rugby