L’entraineur du FCG, Stéphane Glas, a réagi au match nul de son équipe face à Montauban (28-28)
Quel goût vous laisse, ce match ?
« La même chose qu'à vous. Sur la première mi-temps, on est à 16-9 et on n'est pas très bien rentré dans le match. En plus, on prend un essai casquette, sur un essai à zéro passe. Sur une sortie de camp. Sur un renvoi. Après, je trouve qu'on réagit bien en deuxième mi-temps. On fait quasiment le plus dur, parce qu'on repasse devant à 23-19 pour nous. Ils ont plutôt une très bonne entame de deuxième mi-temps. Et puis, après, on prend des pénalités. On connait la précision de leur buteur. Ils nous repassent devant. Donc on est quand même allé chercher, avec beaucoup d'énergie, le match nul. Effectivement, on aurait pu gagner sur la dernière transformation. On aurait aimé. Mais aujourd'hui, sur l'ensemble du match, je trouve que c'est un score équitable. Assez logique. (…) Si on gagne, personne ne crie au scandale. Mais si on le perd, personne ne crie au scandale non plus. Encore une fois, le match nul est équitable sur l'ensemble du match. Sur la première mi-temps, c'est plutôt eux qui rentrent les points. Et sur la deuxième, on revient bien. On fait une bonne deuxième mi-temps. Mais on s'est trop mis à la faute. »
N’avez pas de regret sur la façon dont vos joueurs ont abordé cette rencontre tactiquement ?
« Le regret, c'est sur la pénalité... Il y a une fois, notamment, on prend une pénalité sur une sortie de mêlée. À 30 mètres de notre ligne, à peu près. On n'avait pas prévu ça. Après, c'est dans le jeu courant. Je n'ai pas grand chose à leur reprocher. On est emmerdé sur ce renvoi où malheureusement, on ne capte pas le ballon et on prend un essai casquette. Après, sur la deuxième mi-temps, on s'est beaucoup moins exposé. On a beaucoup plus joué au pied. Mais cela ne nous a pas empêché de prendre des points au pied. Ils marquent un essai, on en marque trois. Mais on a pris quand même des points au pied en deuxième mi-temps. On a été beaucoup sifflé. Je n'ai pas encore le chiffre des pénalités. Mais on prend encore trop de pénalités aujourd'hui. Clairement. C'est un peu le point noir. Le point noir aussi, c'est sur nos renvois défensifs. Parce qu'on a pris 13 points sur nos renvois. L'essai, transformé. Plus deux fois trois points en sortant de chez nous. On n'est pas très bien sorti de chez nous. Il faudra à l'avenir bien mieux sortir de chez nous. Sachant que dans les zones de ruck, ça siffle vite. Il faut être vigilant. »
On sentait les joueurs perdus par certaines décisions de l’arbitre. Cela a aussi été votre cas ?
« Je ne ferai pas de commentaires sur le nombre de pénalités qu'on a pris. Il va falloir rectifier ça. Je pense faire un gros zoom cette semaine sur notre jeu au sol. Voir comment améliorer les choses. C'est une première chose. Ensuite, encore une fois, avec le nouveau règlement, les arbitres qui sifflent très vite et qui ne favorisent pas trop les attaquants, pour l'instant, peut-être tactiquement, de jouer de façon un peu différente. »
Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la pause ?
« Déjà, ne pas s'affoler. 16-9. De mettre beaucoup plus d'occupation. C'est ce qu'on a fait. Ça nous a permis quand même d'avoir des opportunités. C'était plutôt ça le maître-mot. Mettre un peu plus d'occupation. Et ensuite, ils étaient très agressifs sur le jeu au sol. Ils ont mis les mains, souvent. De partout. L'arbitre pouvait siffler d'un côté comme de l'autre. Et on ne savait pas vraiment où il allait siffler. Pour pas prendre de risque, on avait décidé de rapprocher les structures. Avec des soutiens beaucoup plus proches. Pour être moins embêté à ce niveau-là. C'est plutôt ce qu'ils ont fait. Ils ont plutôt bien respecté les consignes à ce niveau-là. On n'a plus pris de risque dans notre camp, on a retapé tout de suite au pied. Cela nous a redonné des ballons de récupération. Et cela nous a donné des situations grâce à ça. »
Pour finir ce premier bloc, vous irez à Béziers, sous pression ?
« Le bloc ne sera pas totalement abouti, même si on gagne à Béziers. Ce ne sera pas totalement satisfaisant. Mais il faut absolument qu'on commence notre saison, notamment à l'extérieur à Béziers. On ne l'a pas commencée à Aurillac, il faut qu'on la commence à Béziers. Notre saison à l'extérieur. J'ai senti les garçons touchés ce soir. Je ne les sens pas non plus désemparés. Ils ont vraiment envie de relever la tête. On va travailler cette semaine. On a une semaine courte. Et il faut qu'on aille chercher quelque chose à Béziers pour qu'on soit dans un bloc plutôt bon. Si on gagne à Béziers, on va sortir avec 10 points. Ce n'est pas la folie sur quatre matchs. Deux matchs à l'extérieur, deux matchs à domicile. Cela nous permettrait quand même de sauver un petit peu le bloc. Aujourd'hui, ce n'est pas un bon bloc, clairement, puisqu'on a pris zéro point à Aurillac. Et on perd deux points à domicile. Aujourd'hui, le bloc n'est pas bon. »
Auteur : FCG Rugby