Jour de finale : cette semaine, nous sommes allés à la rencontre d'anciens rouge & bleu ayant joué une finale sous les couleurs du FCG. Nous leur avons demandé quelques conseils sur comment aborder une finale...
Continuons avec Éric Ferruit | Vainqueur du Challenge Yves-du-Manoir 1987 (Grenoble – Agen 26-7) et finaliste du championnat de France 1993 (Grenoble – Castres 11-14)
« On a rendez-vous avec l’histoire »
« Quand on a la chance de jouer pour un titre, c’est un moment unique. Le sacre de 1954, on en parle encore aujourd’hui, 70 ans après, c’est pour dire ! Jouer une finale, quand on est à Grenoble, c’est toujours exceptionnel. On sait que l’on a rendez-vous avec l’histoire. La préparation d’une finale est d’autant plus importante. On ne laisse rien au hasard. Il y a un engouement autour du club, de la ville, qui est unique. En 1993, tous les commerces étaient aux couleurs rouge et bleu, les supporters ne quittaient plus leurs maillots et leurs écharpes. On était porté toute la semaine précédant la finale. On passe des heures à s’entraîner, parfois toute une vie sportive, pour vivre ces moments-là. On est sur un nuage pendant plusieurs jours. On se fait des souvenirs à vie. Face à Oyonnax, je sais que l’on pourra compter sur une générosité grenobloise. Cette équipe est capable de se sublimer. Elle n’a pas de faille, elle est très homogène. Les Grenoblois se sont construits à travers le temps, à travers les épreuves, ils seront très dangereux. Je m’attends à une finale ouverte avec au bout, une victoire grenobloise sur le score de 30-27. »
Éric Ferruit
Né le 10 juillet 1962
Talonneur au FCG de 1981 à 1995
Auteur : FCG Rugby