Fabrice Estebanez effectuera son retour sur le terrain samedi au Stade des Alpes. Il raconte sa période de convalescence et ses ambitions pour le club.
Après presque deux mois sans jouer, tu as forcément hâte de retrouver les terrains du Top 14 ?
« Pour le mental, c’est sûr que cela va faire du bien. Je m’étais beaucoup préparé pendant l’intersaison, j’avais fait attention pendant la période de vacances, car je voulais être en forme pour le début de saison. Mais au bout de la cinquième minute au Stade Français, le genou a lâché. Je suis très heureux de reprendre, même si je sais que je vais avoir des périodes difficiles samedi. »
Tu es resté proche du groupe pendant ta blessure.
« Je m’embête très vite, donc j’ai demandé aux entraineurs s’ils avaient besoin de moi sur certains registres. J’ai juste donné un coup de main pour essayer d’aider l’équipe et, pour moi, de ne pas rester coupé du groupe. »
Comment as-tu vécu le début de saison du club depuis les tribunes ?
« C’est encore plus dur. Quand tu es sur le terrain, tu vis les choses, tu peux essayer. En dehors, t’es inactif, tu subis. Tu as envie d’aider les copains, d’aider le club. Mais tu fais en sorte de revenir le lundi avec le sourire, montrer qu’il faut passer à autre chose, continuer à travailler. Je crois qu’on a notre mot à dire dans ce championnat, on n’est pas à notre place. Il y a beaucoup de choses qui nous arrivent en ce moment, avec ces blessés à répétition. On est 19, ça commence à sortir un petit peu, mais il y en a qui rentre aussi. C’est des moments durs à vivre dans une année, dans une saison de club. Il faut savoir les gérer comme il faut, mais surtout ne pas se démobiliser et rester concentrés. »
Le match de samedi face à Pau sera capital. Le FCG peut-il s’appuyer sur le match référence contre Brive ?
« Je ne sais pas si c’est un match référence. Sur le combat, sur la détermination, oui. Ce match contre Pau est hyper important. Il faut prendre cette équipe paloise très au sérieux, car ils ont des joueurs de très très haut niveau, dont certains sont les meilleurs mondiaux. Il faut rester humble. On est dernier, on n’a pas de leçons à donner à qui que ce soit. Faisons les choses comme il faut. Si on est présent dans le combat et dans la détermination, on aura les moyens de faire quelque chose de très beau samedi. »
Auteur : FCG Rugby