Après plusieurs semaines de préparation et 3 matchs amicaux, le FCG débute son championnat dimanche à Dax. Stéphane Glas analyse cette première journée et les ambitions du club pour la saison à venir
Est-ce que les « Rouge & Bleu » sont prêts pour le premier match de Pro D2 ?
« Je ne pense pas qu'on soit prêt comme on pourra l'être, je l’espère, dans un ou 2 mois, mais c'est pareil pour les équipes contre lesquelles on joue. Même si on a eu une intersaison qui était assez longue, tout le monde n'a pas repris au même moment : un groupe a repris le 19 juin, un autre le 26 et un dernier le 3 juillet. On n'a pas eu tout le monde au même moment, mais on a quand même eu assez de temps pour bien travailler et préparer assez sereinement ce début de saison. Je pense que c'est à peu près la même chose du côté dacquois, même si leur effectif a beaucoup moins bougé que le nôtre. Il y a ce qu'on a fait à l'entrainement, sur les matchs amicaux. Puis on va voir ce que ça va donner sur le terrain pour les matchs officiels. J'espère qu'on sera prêt. Il faut l'être en tout cas. »
Dax avait très bien commencé la saison dernière…
« Je n'ai pas de doute sur la capacité des Dacquois à être prêt. L'année dernière, ils avaient fait un très bon début de saison : ils nous (Oyonnax) avaient battus, ils avaient gagné à Perpignan. Je crois qu’au bout de 4 ou 5 journées de championnat, ils étaient dans les 4 premiers. C'est un club qui doit forcément faire un bon début de saison car ils ne sont pas très riches au niveau de leur banc, de leur effectif. Quand les matchs s'enchaînent, avec les blessures, la fatigue, c'est une équipe qui, au creux de la saison, peut, peut-être, avoir des difficultés. Ces équipes-là jouent beaucoup sur le début de saison, pour enclencher un bon début et empocher un maximum de points. On est prévenu, on sait à quoi s'attendre, il faut être surpris de rien. Je pense que l'agressivité qu'ils vont y mettre, tout ce qu’ils vont faire pour prendre 4 points. Il faut être surpris de rien. Je m'attends à un match très difficile. »
Es-tu d’accord avec l’étiquette de « favori » coller au dos du FCG ?
« Ça dépend combien on met de favoris. Si on n'en met qu'un, je ne suis pas vraiment d'accord. Si on n'en met 4, 5, oui, on est dans les favoris. Mais avec d'autres. Tout seul, non. Il y a trop d'équipes qui peuvent prétendre à la montée, à la qualification. Six équipes vont se qualifier, je pense que 7, 8, 9 peuvent prétendre à la qualification et je pense que 4, 5 peuvent prétendre vraiment à la montée. »
Ce championnat de Pro D2 ne sera pas une partie de plaisir…
« Ce sera dur tous les week-ends, même à domicile. (Avec Oyonnax) on a joué 30 matchs l'an passé, on a fini premier et on est monté directement. Très honnêtement, je pense qu'on a eu 3 matchs faciles, c'est-à-dire qu'à la mi-temps, on savait que le match était plié. Tout le reste du temps, ça a été des matchs difficiles. Même quand on a pris le point de bonus, je crois qu'on en avait pris 7 ou 8. Et sur ces 7 ou 8 bonus offensifs, il y en a 4 ou 5 qu'il a fallu aller chercher dans les 5 dernières minutes, à la sirène, dans la difficulté. Je m'attends à ça ! »
Auteur : FCG Rugby