Cyril Villain livre son regard sur le match qui opposera aujourd’hui le FCG à Nevers
Après la réception de Massy, le FCG se rend chez le deuxième promu de ce championnat, Nevers, que tu connais bien ?
« Une fois que le championnat a commencé, il n'y a plus de statut. Je crois que c'est une équipe qui, à l'image de l'année dernière, est très bien organisée, qui a de très bons joueurs, de très bonnes individualités. Aujourd'hui, ils sont peut-être en manque de résultats. Mais c'est une équipe qui n'est pas à sa place. Je pense qu’ils ont le potentiel pour être plus haut au classement. On se méfie parce qu'on sait que cela va être un match difficile. Ils vont être revanchards par rapport à la défaite à domicile du week-end dernier contre Béziers. Je pense que cela va être un match difficile. Il va falloir s'employer pour aller chercher un résultat vendredi. »
C’est un promu, mais un promu qui a de l’ambition ?
« Ils ont tout pour s'installer durablement en Pro D2. Cela fait plusieurs années que j'y vais avec Chambéry ou même Grenoble. Ils ont des installations magnifiques, ils ont des dirigeants ambitieux. Ils ont une ville tournée derrière le club. Ils ont tout pour réussir. Je ne me fais pas trop de soucis pour eux en fin de saison. Le début de saison est difficile, mais je sais que c'est une équipe qui va avancer, qui va progresser. Quand ils auront trouvé leur vitesse de croisière, ce sera une équipe très difficile à jouer. »
Il ne faudrait pas qu’ils se réveillent vendredi ?
« Qu'ils ne se réveillent pas, oui. Mais il faut surtout qu'on se concentre sur nous. On a identifié leurs qualités et ce qu'on va mettre en place pour essayer de leur poser des problèmes. Grenoble est capable de faire de très bonnes choses, mais on est aussi capable d'avoir des trous d'air. On l'a vu à Bayonne en marquant 18 points, puis en en prenant 21. Sur ces matchs à l'extérieur, il faut qu'on laisse un minimum d'opportunités à l'adversaire, qu'on soit précis de la première à la dernière minute. Et qu'on joue à 23 comme on l'a fait le week-end dernier, le banc de touche a été important. Les décisions se font souvent sur les dernières minutes du match. Il faut qu'on travaille sur cette constance. »
A l’extérieur, le FCG a toujours montré du caractère cette saison.
« Même à domicile, il a fallu montrer du caractère pour aller chercher des victoires ou, comme on l'a montré la semaine dernière, pour aller chercher le bonus offensif à 10 minutes de la fin puis en le préservant sur les 10 dernières secondes. Tout n'est pas parfait au niveau du jeu, même si ça avance dans tous les secteurs, il y a quand même de nets progrès par rapport au début de saison. Mais du caractère, on en a montré dès la première minute de ce championnat. Et jusqu'à maintenant, c'est plutôt une satisfaction et on essaye d'être très vigilant là-dessus. On parle beaucoup de jeu, de rugby, de la jeunesse de cette équipe, mais le caractère, c'est essentiel. Et jusqu'à maintenant, on a répondu présent. »
Comme depuis le début de saison, il y a beaucoup de rotations sur la feuille de match.
« On est sur des blocs de 6, avec une fin de bloc qui s’annonce difficile à Perpignan, à Carcassonne, deux matchs à domicile. Je crois aussi que c'est ce qui fait la réussite depuis le début de la saison, on essaye d'investir un maximum de joueurs. Ça nous a plutôt porté réussite à l'image de la semaine dernière : Loïc Godener, qui fait son premier match, sa première rentrée, a été excellent. On sait que c'est un championnat long et difficile et que, si on veut être bon sur la durée, il faut disposer d'un effectif le plus large possible. On ne fait de cadeaux à personne, les joueurs le savent. Dès qu'ils ont l'opportunité d'être sur le terrain, c'est à eux de donner le maximum. Je crois qu'il y a un maximum de concurrence ce qui est plutôt positif depuis le début de saison. Malgré les changements, on garde un niveau de performance qui est plutôt intéressant. On essaye de continuer sur cette dynamique. »
Auteur : FCG Rugby