Malgré une grosse béquille lors du dernier match, David Mélé tiendra sa place face à Biarrtz
Quels retours avez-vous fait de la victoire face à Vannes ?
« Tous les lundis, on débriefe les matchs du week-end. On peut voir une très bonne première mi-temps, avec 4 essais inscrits à 1. Après on a un trou d’air qui les fait revenir à 8 ou 10 points de nous. Cela fait plusieurs matchs où cela nous arrive, ces petits trous d’air. Est-ce que c’est mentalement, on est bien devant, on se dit qu’on peut un peu lever le pied ? Je ne pense pas. C’est que, vu que le score semble acquis, on se donne le droit de tenter certaines choses, qu’on ne devrait pas. Et, du coup, on court après l’équipe adverse, qui score 2, 3 essais d’affilée. Il va vite falloir corriger cela, car les Biarrots vont s’en servir. »
Est-ce que c’est plus facile de préparer le match contre Biarritz
« Non, je ne dirais pas ça, car tous les matchs de Pro D2 sont importants. On savait que Vannes, malgré une équipe remaniée, allait venir avec des ambitions. Ils ont vu que Massy était venu nous poser des problèmes, que Mont-de-Marsan nous a posé des problèmes, que Béziers également a su nous poser des problèmes. Ils sont venus dans cet état d’esprit et si ils marquent 3 essais comme ça, c’est pas inconscient. »
Il faut apprendre à tuer les matchs ?
« On aura pu penser qu’à 30 à 0, le match était plié, mais les équipes adverses nous font mentir et remontent un peu. Mais, après, on a su les tuer. Il faut qu’on corrige ça et qu’on arrête d’avoir ces trous d’air. »
Notamment face à une belle équipe du rugby français…
« Biarritz est une grosse équipe. Le FCG en était une et, je pense, l’est encore. Cela va être un duel au sommet, ce n’est pas pour rien qu’on joue le jeudi soir. Il va falloir montrer à tout le monde et envoyer un message que, lorsqu’on vient au Stade des Alpes, c’est compliqué. »
Auteur : FCG Rugby