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«Regarder notre progression»

  • Stéphane Glas

L'entraineurs des arrières du FCG propose un état de lieux de son équipe avant le deuxième match de préparation des Grenoblois

Les spectateurs de l’entrainement de ce jeudi ont vu une séance un peu compliquée par la pluie…

« Ça fait 15 jours, 3 semaines, qu’on a de grosses chaleurs, des températures élevées. Les organismes souffrent. C’est difficile. C’est difficile d’avoir de la qualité sous ce temps-là, parce qu’on s’est vraiment entrainé sous des trombes d’eau pendant une heure. Mais, malgré ça, il y a quand même eu de la qualité. Et, surtout, ça rafraîchit un peu tout le monde. Ça fait du bien. »

Lyon a été impressionnant face à Oyonnax. Comment appréhendes-tu cet adversaire ?

« Ce sera sûrement difficile. Lyon, c’est quand même le demi-finaliste de la saison dernière. Il ne faut pas l’oublier. Qui est quand même allé battre Toulon, pour se qualifier pour les demi-finales. C’est une belle équipe, ils ont de bons joueurs. C’est un club qui, depuis 2, 3, 4 ans, doucement, évolue. Ils ont un gros budget. Ce sera un test pour nous. Mais je pense que, au-delà de l’adversaire, je pense qu’il faut surtout regarder la progression qu’on va avoir par rapport au week-end dernier. On a fait une bonne première mi-temps. On a fait une mauvaise deuxième mi-temps. Voir un petit peu comment on évolue par rapport à ce que l’on travaille à l’entrainement. Je pense que c’est bien aussi de se focaliser sur ça. Evidemment, l’adversaire est important. Il faut qu’on soit vigilant, parce que cela peut aller vite contre des équipes comme ça. Mais on regardera d’abord la progression qu’on a eue dans la semaine par rapport au premier match. »

Est-ce que l’équipe qui sera alignée vendredi sera proche de celle qui ira à la Rochelle le 25 août ?

« On va tourner. On va amener 31 joueurs. Il y aura deux équipes. Certains ont besoin de temps de jeu. On a aussi besoin de voir encore des joueurs. Il y aura encore des rotations pour le dernier match. Après, le championnat de Top 14 est long. Contrairement à la Pro D2, où on jouait 4, 5 matchs et on avait une coupure d’une semaine, il n’y en a pas en Top 14. A partir du moment où on a commencé la semaine dernière les matchs amicaux, il faut les compter, ce sont quand même des matchs de rugby, jusqu’à la prochaine trêve, pour nous, ce sera début novembre. C’est un long chemin. C’est important de faire tourner maintenant, d’avoir les joueurs sur le terrain, qu’ils prennent leurs repères, mais aussi de ne pas non plus tirer dessus en leur faisant faire des matchs de 60 ou 80 minutes. »

Globalement, comment juges-tu cette préparation, qui touche à sa fin ?

« Ça s’est bien passé. Il n’y a pas eu de grosses blessures. On a eu des petits pépins. Je pense que, la qualité, sur les 15 derniers jours, pouvait être mieux que ça. C’est le début de saison, mais ça s’explique aussi par le fait qu’il faisait très chaud. On avait des entrainements à 14h, 15h. Quand il fait 37 degrés, c’est difficile pour les organismes. La qualité pouvait être un petit peu meilleur. Mais, globalement, on a avancé sur ce qu’on voulait travailler. Il nous reste encore 2, 3 petites choses à voir d’ici à la fin des matchs de préparation. L’objectif est quand même d’être prêts pour le premier match. On va voir comment on évolue ce week-end, comment on évolue pour les Zebre, mais j’espère que, pour le premier match de championnat, on sera prêt. On sera prêt pour cette période-là. On est toujours moins prêt pour le premier match du championnat que pour le cinquième ou le sixième. Mais je pense qu’on sera quand même prêt à faire un bon match de championnat à la Rochelle. »