Jean-Noël Perrin, entraineur de la mêlée grenobloise, était présent en conférence de presse après le match face à l'USAP
Cette première victoire peut-elle être un déclic pour ce groupe ?
« Ce qu’il y a de sûr, c’est que les joueurs viennent de valider le travail qu’ils effectuent depuis le départ. Ce qu’il faut noter, c’est qu’on a un groupe qui bosse vraiment bien. C’était d’autant plus rageant qu’ils n’aient pas eu les récompenses qu’ils avaient eues la semaine. Du coup, ce soir, ils viennent de se rembourser. »
Au-delà de la victoire, quels sont les motifs de satisfaction ?
« Déjà, la victoire, c’est pas mal ! Après, un des motifs de satisfaction, c’est cette capacité, dans un match à couteaux tirés, entre deux clubs en position fâcheuse… A posteriori c’est facile à dire, mais, on n’avait aucun doute sur cette capacité à tenir l’engagement. C’est une vraie satisfaction. On a été capable de s’assumer complètement. Il y a de la satisfaction sur l’engagement physique. Il y a la satisfaction sur la volonté de ne pas fermer le jeu, alors qu’on aurait pu se rétracter un petit peu, à cause de l’enjeu. Je ne suis sans doute pas objectif, parce que je suis dedans et je ne sais pas ce que cela a donné de l’extérieur, mais il y a une volonté malgré tout d’être fidèle à ce qu’on veut mettre en place. »
Il y a eu aussi la mêlée, notamment celle à la 70ème minute du match…
« Encore une fois, la vertu travail, à un moment ou à un autre, ça paye. Je suis verni pour une première expérience à ce niveau-là. J’ai des garçons, quelque soit leur expérience, le niveau auquel ils ont évolué, qui font preuve d’une qualité de travail et d’investissement énorme, et au-delà de ça, cette capacité à tirer des joueurs, avec un peu moins d’expérience, vers le haut. Et c’est une vraie chance pour moi. Et, d’autre part, ils me supportent ! C’est doublement une chance ! »
Le FCG doit réapprendre à vivre avec une mêlée. Mais cela ne semble pas encore tout à fait le cas
« Je pourrais répondre, en disant, ouais, super, on va progresser, sauf qu’on est qu’à la cinquième journée. Et que cette sacrée petite chose de notre sport nécessite systématiquement une remise en question. Du coup, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. On va continuer à bosser et à être très exigeant, pour apprendre à mieux exploiter les ballons autour. »
Auteur : FCG Rugby