L'entraineur de la défense grenobloise, Cyril Villain, livre les clés de la rencontre entre le Benetton Trévise et le FCG
La Challenge Cup
« Bien sûr, on va le jouer, même si il y aura forcément un peu de turnover, parce qu'il y a nécessité de faire souffler quelques joueurs. Mais cette compétition va permettre aussi de donner du temps de jeu à des joueurs qui font partie de cette équipe. On va essayer de voir un petit peu les comportements des uns et des autres, pour préparer la suite. Donc, c'est un match important. On va essayer d’y mettre un maximum de qualité, de concentration. L’adversaire est à craindre, c’est une belle équipe, qui joue dans un championnat relevé. Donc voilà il y a tout à craindre et c'est à nous de nous mobiliser pour faire le meilleur match possible. »
L’adversaire du FCG
« Trévise évolue dans un championnat différent du nôtre. Quand on a préparé ce match, on a vu que c’était un championnat qui joue beaucoup, avec moins de temps mort, avec un temps effectif, beaucoup plus important. Ce sont des équipes qui sont habituées à mettre du rythme, avec beaucoup de volume de jeu. Notre championnat est peut-être un peu plus haché, avec plus de combat et moins d'enchaînements de temps de jeu. Il faut se préparer à un match d'une intensité importante. Et pour ça, il faut se préparer au mieux comme on l'a fait cette semaine. Et remettre le couvert samedi. »
La qualification
« On n'a pas parlé de qualification on essayera de figurer le mieux possible. Je pense que pour respecter tout le monde, tous les gens qui travaillent au quotidien, il est hors de question, comme on l'avait pu le faire il y a deux ans, de revenir les valises pleines de nos déplacements en Coupe d'Europe. On l'a préparé comme on aurait pu préparer un match de championnat, avec la même concentration, la même qualité. Il y a beaucoup de turnover donc forcément il faut retrouver les automatismes collectifs. On n'a pas fait plans sur la comète, si ce n'est décidé de se servir de ces matches là pour continuer à travailler, continuer à avancer au niveau du projet collectif. Et puis revoir individuellement des joueurs pour qu'ils puissent réintégrer le groupe de championnat dans quinze jours. On aura besoin de tout le monde. »
Auteur : FCG Rugby