Stéphane Glas attend mieux de ses joueurs face à Béziers, après la défaite concédée la semaine passée à Vannes
Béziers, l’adversaire du jour
« Depuis qu'on a débuté le championnat, on craint tout le monde. On connait quand même la difficulté de la Pro D2. On est toujours très attentif avant nos matchs, à nos semaines et à nos compositions d'équipe, à la façon dont on gère nos semaines. Parce qu'on sait que, tous les week-ends, ce sont des matchs difficiles, importants. Et ça l'est aussi contre Béziers. Qui est une équipe qui a du caractère. Qui est capable de sortir de très très bons matchs. Avec de bons joueurs. On reste très vigilant. »
Un match piège
« Encore une fois, je vais répéter un peu la même chose, mais tous les matchs sont des matchs-pièges, pour moi. C'est une équipe difficile à manœuvrer. Qui est costaud. Qui a de bons joueurs. À nous de bien le préparer. Mais, pour moi, le match-piège, il est tous les week-ends. »
La défaite à Vannes
« Clairement, sur notre stratégie, sur notre agressivité. On a passé 25 premières minutes, où on n'était pas du tout dans le coup. Sur ces deux thèmes-là. Ils ont une revanche à prendre. Sur ce qu'ils ont proposé la semaine dernière. Clairement. J'espère qu'ils sauront nous faire oublier leur prestation de Vannes. Clairement, on ne peut pas attendre une équipe d'être aussi passive dans le combat, dans la manière de s'engager et même dans les choix stratégiques sur le début de match de Vannes. Sur les 25 premières minutes. Donc effectivement, on attend autre chose. »
Les conditions hivernales
« Oui, ça nécessite de s'adapter effectivement aux conditions. On verra quelles seront les conditions. Mais à 20h45 en plein mois de novembre, je ne me fais pas trop d'illusions. On a travaillé sur ça. Notamment par rapport au match de Vannes où on avait des conditions plutôt difficiles. Ça a été un des thèmes aussi de la semaine. Du retour vidéo. Il faut qu'on soit capable de mettre du volume de jeu. Ça, on sait le faire. Il faut qu'on soit capable de mieux s'adapter aux conditions. Je trouve qu'on avait été capable de le faire sur le début de saison. Je trouve qu'on est passé à côté sur le match de Vannes. C'est un avertissement. Encore une fois, aux garçons de réagir. »
Deux derniers hivers difficiles
« C'est vrai. Pour différentes raisons, je pense. Il y a deux ans, on était très en difficulté sur la mêlée fermée. Et c'est vrai qu'on avait passé un hiver difficile. Même si ça avait été... On n'a pas une mêlée qui a dominé le championnat sur la saison de Pro D2 il y a 2 ans. On avait vraiment des carences à ce niveau-là. Mais ça se voit beaucoup plus en hiver, effectivement. Ça, c'était il y a deux ans. L'année passée, je pense que le fait d'avoir perdu Loïc Godener, Steven Setephano et Leva Fifita devant, sur la même période, et pendant 3 mois. Même si, en mêlée fermée, par contre, on était beaucoup mieux l'an passé. On avait vraiment une très très bonne mêlée l'année dernière. Les 3 joueurs comme ça, puissants devant, qui nous apportent de l'avancée. Ça nous a aussi pénalisés. Sur la mêlée, cette année, on se comporte plutôt bien. Et j'espère que, simplement, on n’aura pas trop de blessures sur des postes importants. »
Une équipe armée pour l’hiver
« Je trouve qu'on a l'effectif pour, on a l'équipe pour. Evidemment, si il y a un poste où on est décimé par les blessures, mais, comme tous les clubs, cela peut devenir compliqué. On a l'effectif pour répondre à n'importe quelle situation, n'importe quel temps. Encore une fois, on est passé à côté à Vannes. J'espère que ce n'est qu'un accident. »
Les conditions d’entrainement
« (Elles changent) un petit peu sur les semaines de match. Sur les semaines. Après, les matchs, à nous de nous adapter. Mais un petit peu sur les semaines de match. Parce qu'on a, entre la pluie, parfois la neige, parfois le gel, on a des conditions de terrain qui sont bien différentes. On n'est pas toujours aidé sur le déneigement des terrains. On a eu, l'année passée, je me souviens d'un épisode neigeux la semaine de Toulouse à Toulouse. On n'a pas pu s'entraîner dans des conditions normales. C'est-à-dire qu'on s'est entraîné dans 10 centimètres de neige toute la semaine. Et pour préparer un match à Toulouse, ce n'est pas l'idéal. »
Auteur : FCG Rugby