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«J’ai pris cette période avec beaucoup de philosophie»

  • Théo Nanette

Après huit mois où il a été éloigné des terrains, Théo Nanette effectuera son retour à la compétition ce week-end à l'occasion du déplacement du FCG à Biarritz

Après de long mois sans jouer, tu dois avoir hâte de reprendre ?

« Ouais, c'est ça. Depuis le mois d'avril dernier. Du coup, il me tarde, comme tu as dit, de rejouer, de remettre les crampons. Et puis de revivre des bonnes sensations sur le terrain. »

Comment as-tu vécue cette blessure et cette longue période loin des terrains ?

« Avec beaucoup de philosophie. Je l'ai bien vécue. Parce que, fatalement, on n'y peut rien. Une fois que c'est là, c'est là. Quand le ligament est rompu, du jour au lendemain, il ne va pas se réparer. Donc j'ai beaucoup travaillé de mon côté, avec le staff, avec les kinés et les prépas. Et je m'en suis servi comme une force, comme une possibilité, justement, de revenir un peu plus fort et meilleur. »

Tu es impatient ou tu appréhendes un peu cette reprise ?

« De l'impatience, il y en a toujours un peu. Parce qu'en plus, on  est compétiteur. Moi, j'avais envie de jouer. J'ai forcément envie de jouer. À partir du moment où j'ai eu le feu vert du chirurgien, du staff médical et de tout le monde, j'avais envie de croquer un peu de temps de jeu. Après, de l'appréhension, pas plus que ça. Du moins, pas tant sur la blessure, sur l'ancienne blessure au genou. Ce serait plus sur le rugby, le rythme, reprendre un peu la compétition. Mais je me suis préparé pour ça. Tout devrait bien se passer. »

Tu reprends par un match difficile 

« Pas facile. Après, je ne vais pas m'en plaindre. C'est toujours plus intéressant de jouer des matchs à enjeux. Où ce ne sera pas forcément facile d'aller manœuvrer une équipe de Biarritz. Mais c'est ce qu'on aime. C'est de l'enjeu. C'est des défis. Donc on va aller là-bas pour faire quelque chose. Surtout, faire de notre mieux. On verra bien. »

Biarritz est invaincu dans son stade. C'est un vrai défi d'aller gagner là-bas.

« Après, tous les week-ends, c'est un challenge. J'ai l'impression que la Pro D2, ça a pas mal progressé. Chaque week-end, c'est difficile. Rester invaincu chez soi, ce n'est pas chose facile. On sait que, là-bas, cela va être un match difficile. On va faire de notre mieux. On s'est préparé pour, pour ne pas être ridicule, et même faire mieux que ça. Imposer un gros combat à l'équipe du BO. »

Tu n'a pas eu l'occasion de jouer avec Enzo Selponi jusque-là. Comment est ton entente avec ton ouvreur ?

« Après, Enzo, on a le même âge, on est de la même génération. On a joué l'un contre l'autre. Ensemble, pas trop. Vite fait. Mais c'est un bon 10. Ça veut dire que c'est ce genre de 10 où c'est facile de jouer avec lui. Même si on a eu peu de temps pour travailler ensemble, tout va bien se passer. »

Entre Deon Fourie en 8 et Enzo Selponi en 10, tu devrais être assez à l'aise ?

« Je vous dirai ça après le match. Mais je pense que il y a pire comme configuration. »