On a donné un coup de Skype à Bastien Guillemin pour voir comme il vivait le confinement
Première question, comment vas-tu ?
« Pour moi, ça va. Je suis confiné en plein centre ville, à Grenoble. Je n’ai pas de jardin… Le seul endroit où j’ai un peu de lumière, c’est dans ma cuisine, sous une verrière. C’est assez compliqué, mais on fait avec. »
On sait que t’aimes bien être dehors, tu fais des randos, du golf. Ce confinement doit être particulièrement frustrant pour toi ?
« Carrément. C’est compliqué. Mais on pense à la santé avant tout. On fait avec et on attend. Il faut savoir se montrer patient. Mais c’est sûr que le rugby, le golf… tout ça me manque ! »
Tu arrives quand même à faire un peu de sport, à suivre les programmes des prépas physiques ?
« Oui, j’ai un peu de matériel, des poids. J’arrive à faire la muscu chez moi. Pour la course, je fais aux alentours : des sprints, des courses en côtes. Je ne peux vraiment pas rester chez moi complètement, j’ai l’impression d’être un rat dans une cage. »
Comment t’arrives à occuper tes journées ?
« Muscu, course. Je fais de la guitare, je joue à la play. En ce moment, je joue à Fortnite et Fifa. J’essaye de lire. J’ai le dernier livre de Mike Horn. On s’occupe comme on peut. »
Sur Instagram, on te voit aussi en cuisine.
« Moi, je ne cuisine pas du tout. On avait acheté un Thermomix, donc tous les jours, ma copine me fait des petits plats sympas. Mais, moi, je ne cuisine pas du tout, c’est un peu mon défaut. Ma copine essaye de m’apprendre, mais je ne peux vraiment pas. J’adore manger, mais cuisiner, ce n’est vraiment pas pour moi. »
Tu as des proches en première ligne durant cette période ?
« Oui, ma mère est infirmière en EHPAD à Vernoux-en-Vivarais, en plein milieu de l’Ardèche. Il y a une centaine de patients, des anciens. C’est assez compliqué pour elle. Elle est au front tous les jours. Je lui envoie du courage tous les jours. J’espère que ça ira. »
T’as déjà prévu des choses pour l’après-confinement ? Un 18 trous aux Bahamas ?
« Franchement, je vais direct à Bresson. Je me mets dans l’herbe et je respire la nature. Franchement, j’en peux plus. Honnêtement, je vais voir ma famille, la famille de ma copine et respirer du bon air frais. »
Auteur : FCG Rugby