Passé par le centre de formation du Stade Français, puis la Fédérale 1, Karim Qadiri est arrivé cet été à Grenoble et au FCG. Découverte d'un ailier au parcours atypique
Tu es arrivé il y a quelques semaines, mais c’est ta première matinée au club (interview réalisée le 2 juillet)
« J’étais en muscu avec le groupe. Donc, c'est une deuxième prise de contact. Parce que je les avais déjà vus lors de certaines réunions. C'est cool. J'avais hâte. Je suis à Grenoble depuis le 13 juin. Donc j'avais hâte de reprendre avec le groupe. Et de pouvoir échanger avec les mecs. »
Tu auras un programme de reprise spécifique ?
« C’est un peu compliqué. Parce que je viens d'une structure fédérale. Du coup, ça ne suit pas le protocole de la LNR. Donc, là, je vais avoir 3 semaines où je vais être à l'écart du groupe. C'est sûr que ce n'est pas facile, mais c'est les règles. »
Peux-tu nous raconter ton parcours jusqu’à Grenoble ?
« Je suis né à Massy. Donc j'ai commencé le rugby à Massy à 6 ans. Jusqu'à mes 20 ans. Après, j'ai fait deux ans au Stade Français. Dont un an au centre de formation. Et là, ça faisait deux ans que j'étais à Beaune en Fédérale 1. »
En parallèle de ta carrière de rugbyman, tu as aussi fait des études d’infirmier. Où en es-tu de ce double projet ?
« J’ai été diplômé en 2017. Donc c'était un peu compliqué parce que ce n'était pas toujours facile de m'organiser entre les deux. Donc, ces trois années-là, ça a été un peu compliqué niveau rugbystique. Mais, au final, ça s'est pas trop mal passé. Parce qu'au final, je suis là, j'ai été diplômé. »
Tu as travaillé ces derniers mois, au plus fort de l’épidémie ?
« J’ai bossé quelques jours sur des remplacements, quand je suis remonté chez moi à Massy. J'ai bossé 4, 5 jours. Ça a été un peu chaud, mais ça allait. C'était plus chaud vis-à-vis de moi, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas pratiqué. Que vis-à-vis du Covid, parce que je n'étais pas dans le service où c'était très impacté. »
Comment s’est déroulée ton arrivée, ta signature avec le FCG ?
« À Grenoble, ça s'est fait hyper rapidement, hyper tôt dans la saison. Il n'y a pas eu le temps de beaucoup cogiter. Ça s'est fait assez rapidement. Je crois que je suis venu visiter les installations fin octobre, novembre. Et j'avais signé fin décembre. Donc ça s'est fait super tôt. Et ça a été annoncé tôt. »
Pourquoi as-tu accepté de venir à Grenoble ?
« Honnêtement, je ne me suis pas posé beaucoup de questions. J'ai vu que, déjà, le club misait beaucoup sur les jeunes. C'est un groupe très jeune. Et le jeu qu'il y a derrière, c'est quand même super intéressant. Les ailiers ont l'air de se faire plaisir, quand même. Et puis, quand j'étais venu visiter tout ce qui est partie athlétisation, prépa physique, en lien avec le terrain, tout est super coordonné. Vraiment, je ne me suis pas poser plus que ça la question avant de venir. »
Quel type de joueur es-tu ?
« J’ai joué un peu à l'arrière. De base, je suis ailier. Ailier à 90%, on va dire. Et 10% à l'arrière. Un peu de tout. Moi, j'aime beaucoup marquer, on va dire. J'aime bien marquer. Un peu comme tous les ailiers, je pense. Et non, les ballons de débordement, je préfère les ballons de débordement, plutôt que les petits ballons au ras, où il faut se faufiler. Comme je suis grand, je préfère le duel, quand j'ai un peu d'espace. Pouvoir allonger les pattes, soit, si il faut, rentrer intérieur. »
Quels sont tes objectifs cette saison ?
« Ça va être de prendre un maximum de plaisir. Un maximum de temps de jeu. Et le reste va suivre. Après, avec le groupe qu'on a, je pense qu'il y a moyen de chercher quelque chose. Quelque chose de bien. »
Auteur : FCG Rugby