Après la défaite concédée par ses joueurs à Aurillac, Cyril Villain, entraîneur de la défense du FCG, attend bien mieux de son groupe face à Montauban
Les joueurs nous ont parlé d’esprit de revanche.
« Il faut surtout qu'on arrête d'être sur courant alternatif. On l'a vu contre Nevers. On a fait 60 minutes qui sont plutôt qualitatives. Et puis on se remet la pression en fin de match. C'est quelque chose qu'il faut qu'on améliore. Qu'on soit plus régulier. Que ce soit sur 80 minutes ou sur l'enchainement des matchs. On ne peut pas se contenter de faire une bonne mi-temps. Ou un bon match sur deux. On a d'autres ambitions. Il faut que les joueurs le comprennent. Et que, malgré le turnover, qui arrive de temps en temps, parce que c'est une obligation, ils puissent garder un niveau de compétition plus important que ce qu'on a pu faire notamment la semaine dernière contre Aurillac. »
Est-ce que vous vous êtes fâchés après ce match ?
« Ouais, oui, ça a un petit peu haussé le ton. Le plus embêtant, c'est qu'on sait qu'ils sont capables de la faire. On ne leur demande pas de faire des choses extraordinaires. On échange beaucoup avec eux. On les valide avec eux. Voilà, que ce soit sur l'élaboration des stratégies de match, sur beaucoup de choses. Après, ça arrive aussi de passer au travers. Mais, pas comme ça. Pas comme ça. On peut manquer une touche, on peut manquer une passe. Mais ça a été une accumulation d'erreurs. Dans trop de domaines. Quelque soit l'équipe qu'on rencontrera à domicile ou à l'extérieur, avec tant d'erreurs, on sera forcément en difficulté. Le rugby de haut niveau demande plus de constance. Plus de précision. Plus d'investissement aussi, que ce qu'on a pu montré sur le terrain. Même si la semaine avant Aurillac avait été bonne. Il y a beaucoup de choses à rectifier. C'est sûr qu'on a tous une revanche à prendre vendredi soir. Et montrer un autre visage à tous les gens qui nous regardent. »
Est-ce qu’il ne vaut pas mieux prendre ce type de défaite en début de saison ?
« Je ne sais pas. L'année dernière, elle était arrivée très très tôt, avec la défaite sur le premier match. On avait bien réagi derrière. Voilà, c'est ça notre problème. On est capable de faire de super choses, mais on a du mal à les enchaîner. C'est peut-être un peu nos difficultés. On travaille dessus. On essaye d'analyser le pourquoi du comment. On travaille. Et maintenant, il n'y a plus que le résultat qui compte. Dès vendredi soir contre Montauban. La semaine d’après, on a un beau challenge. De toute manière, le championnat de Pro D2, c'est un marathon. Avec que des matchs difficiles. Toutes les équipes se sont renforcées. Le niveau est plutôt resserré entre toutes les équipes. On ne peut pas se permettre de passer au travers comme on a pu le faire. Parce qu'en étant mauvais, les matchs, on ne les remportera pas. »
Auteur : FCG Rugby