Pierre Gayraud, le deuxième ligne ligne du FCG, revient sur la défaite concédée à Aurillac, et sur les ambitions du groupe face à Montauban
Vous êtes en colère après la défaite dans le Cantal ?
« Je ne dirais pas en colère, je dirais revanchard. Par rapport à nous-mêmes, notre prestation. Ce qu'on a fait à Aurillac, on le sait, entre nous, que ce n'est pas nous. Aujourd'hui, il faudra être revanchard. Et faire les choses comme on doit les faire. Et pas mettre la charrue avant les boeufs. (…) Être en colère, des fois, ça sert. Mais la plupart du temps, ça te fait faire des choses pas comme il le faut. Donc tu tombes dans des travers et tu peux faire n'importe quoi. Là, il va falloir être revanchard. Comme je l'ai dis. Mettre les bons ingrédients. Mettre tout ce qu'on a travaillé en place durant le match. Et après, l'envie, ça va être le plus important. Surtout après la prestation à Aurillac. »
Vous avez compris ce qu’il s’est passé à Aurillac ?
« Oui, on l'a compris. On a compris qu'Aurillac a répondu présent sur le match. Peu importe le nom des équipes, le nom des joueurs, machin, ou tout ce que tu veux. Quand tu rentres sur un terrain, celui qui a le plus d'envie, c'est souvent celui qui gagne. On l'a vu d'entrée. Quand sur la première mêlée, on recule. Qu'ils vont chercher la pénaltouche et qu'ils mettent un essai. À partir de là, eux, ils avaient pris la confiance. Nous, peut-être qu'on l'avait un peu perdue. À partir de là, ça devient un peu plus compliqué. Maintenant, à nous d'inverser les choses, retenir les leçons de ce voyage à Aurillac et se servir de ça pour avancer tout au long de la saison. »
Le maître-mot de la semaine, ça a été « réaction » ?
« Oui, réaction. Après, c'est chiant de toujours dire réaction. Parce que si on dit réaction, souvent, c'est qu'il y a un truc qui s'est passé juste avant. Mais, comme on a dit entre nous, c'est quand même le deuxième match de la saison. Il en reste. À nous de rectifier les choses. Et comme je l'ai dit juste avant, c'est d'utiliser ça pour avancer durant toute la saison et grandir aussi pour réaliser une belle saison. »
Cette défaite va vous servir ?
« Oui, c'est sûr. On va apprendre de ça. On doit apprendre de ça. On est arrivé à Aurillac, peut-être avec des envies de gagner. Et puis on n'a pas mis les ingrédients nécessaires. Et tu ne peux pas gagner si tu ne mets pas les ingrédients nécessaires. »
Montauban a montré une grosse force de caractère le week-end dernier…
« Même, je me souviens qu'on perd à Montauban, l'année dernière. À la maison, on gagne, mais on a eu du mal. Il ne faut pas se prendre pour d'autres. Toutes les équipes de Pro D2 sont capables de gagner à l'extérieur ou à la maison. Montauban, c'est une équipe qu'il va falloir beaucoup respecter. Et surtout que la prestation qu'ils ont faite contre Biarritz est assez remarquable. Il faudra qu'on mette les ingrédients nécessaires pour, d'entrée, calmer les ardeurs montalbanaises et poser notre jeu. »
Auteur : FCG Rugby