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«Il y avait beaucoup de pression»

  • Sylvain Bégon

L’entraineur des avants du FCG est aussi revenu sur la blessure de Dylan Jacquot

Le retour de la victoire

« On est soulagé de l'avoir emporté ce soir. C'était un match difficile. Un peu comme on s'y attendait. Effectivement, soulagés. On va pouvoir passer un dimanche tranquille. On a vu quelques sourires dans les vestiaires, même si la deuxième mi-temps a été difficile. Et qu'on est passé près de la catastrophe. Ce soir, on est soulagé. Et les garçons sont plutôt heureux, donc on va en profiter un petit peu. »

La victoire, plus importante que l’écart au score

« Evidemment, le plus important ce soir est d'avoir remporté ce match. C'est une soirée un peu particulière. Je n'avais jamais vécu ça. Un stade vide. C'était vraiment particulier. Il y avait aussi beaucoup de pression avant le match. Quoiqu'on dise. Avec les derniers résultats, il y a avait de la pression. Et j'ai envie de dire qu'on l'a plutôt bien gérée. On a fait une première mi-temps plutôt de qualité. Et en deuxième mi-temps, malheureusement, on s'est un peu éteint. On a commencé à douter. On a eu moins de ballon. Et on s'est mis en danger. Mais la réaction est bonne. Et, en tout cas, l'état d'esprit a été parfait ce soir. C'est ce qu'on va retenir. »

Match à huis-clos

« On n'a pas envie que ça recommence. Mais je crois que tous les entraîneurs de France n'ont pas envie que ça recommence. On a l'impression que cela nous tombe encore dessus. Ça rajoute encore une pression supplémentaire. Dans une période où on est un peu en difficulté. Jouer dans un stade vide, sans nos supporters, c'est tout de suite un peu plus compliqué. Même si ce sont quand même les joueurs qui font le travail sur le terrain. En tout cas, c'est vraiment un moment difficile. On est content d'être ressorti avec les 4 points ce soir. »

La reconstruction

« On a encore une équipe assez jeune ce soir. On va construire avec ces garçons. On va continuer à bosser. La touche, ce soir, elle est défaillante. Mais, un peu à l'image du week-end dernier. Pour différentes raisons. Une fois c'est l'annonce, une fois on est démarqué et on ne trouve pas les mains. Beaucoup de petits détails qui nous mettent en danger. La deuxième mi-temps... Chaque fois qu'on a eu le ballon, on les a mis sous pression. Malheureusement, quand on en n'a plus, la pression s'inverse. On défend, on subit. On fait des fautes. Et puis on s'expose. C'est exactement ça. Il faut qu'on corrige. On a encore pas mal de travail devant nous. »

Changements de date, huis-clos, Covid

« Comme toutes les autres semaines, on s'habitue. On s'habitue. Notre match à Aurillac avait été décalé d'une journée. Celui-ci, c'est pareil. La semaine prochaine à Vannes, ça change. Pour la planification, c'est compliqué. Bon, les cas de Covid, c'est un peu le propre de touts les équipes. Il y en a toujours un ou deux par semaine. On fait avec. Et puis, le huis-clos, ça a été un peu la cerise sur le gâteau. Ça fait effectivement beaucoup. Je trouve que les gens ont fait preuve de caractère. Malgré tout ça, on s'est remobilisé. On a trouvé des solutions sur le terrain. Et, encore une fois, on va construire sur cette première mi-temps, qui est quand même de qualité. On a trouvé que les garçons s'étaient plutôt lâchés. Qu'ils s'étaient retrouvés un peu sur le jeu. C'est encourageant pour la suite. Il faut confirmer rapidement. »

La blessure de Dylan Jacquot

« Encore une chose à gérer. Alors, on a des garçons, heureusement, qui vont revenir de blessure. Je pense à Nika Neparidze. On a Nika Gvaladze qui travaille avec nous depuis quelques années. Encore un jeu joueur. Ça va être à leur tour de prendre le relais. En espérant que ce ne soit pas trop grave pour Dylan et qu'il revienne rapidement avec nous. Mais, effectivement, je n'ai pas de nouvelles du docteur, mais ça avait l'aire d'être plutôt sérieux. »

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