Grand format sur Silvia Turani, ancienne amazone
Vous avez découvert récemment l'effectif des Amazones Elite 1 pour la saison 2021/2022. Comme vous avez pu le voir, certaines joueuses ne font plus parties de l'équipe.
Pour des raisons professionnelles ou personnels, nos anciennes "Rouge & Bleu" sont partie vers d'autres aventure.
Alice Henry & Ilona Frachet rejoignent la région de Clermont et joueront pour l’équipe de Romagnat, Elisa Aragno raccrochent les crampons, Alexia Mathonnet part en outre-mer pour un projet professionnel et Silvia Turani est retournée en Italie ou elle travaille dans l'entreprise de son père et continue à jouer pour l'équipe d'Italie.
A cette occasion, nous avons appelé nos anciennes joueuses, Silvia Turani s'est prêtée au jeu de l'interview :
Comment es-tu arrivée en France et à Grenoble ?
J’ai fait un double diplôme en Italie et la 2ème année de diplôme il faut allait en France, à Grenoble à GEM (école de management). J’ai trouvé cela génial, je me suis dit ça va être super car il y a à Grenoble une bonne école et une bonne équipe pour jouer. C’est donc pour étudier et jouer en même temps que je suis venue en France.
Comment s’est passée ton arrivée ?
Je suis arrivée fin juillet pour la pré-saison. C’était le « confinement », donc ce n’était pas super bien, beaucoup de choses étaient fermées, j’avais l’impression que la ville était « peu sociable ». Mais les filles au club étaient géniales, à partir du 1er jour, super gentilles avec moi avec beaucoup d’interactions. La 1ere journée, j’ai fait un BRONCO (test physique) ce n’était pas très agréable (rire), mais après l’entrainement, dans la soirée, nous sommes sorties dans le centre-ville manger une foccacia, donc c’était cool car je me suis sentie vraiment intégrée dans l’équipe à partir du 1er jour, avec des filles vraiment géniales. AU début c’était un peu compliqué pour moi, car je ne parlais pas français … Je me suis dit « OK, ce n’est pas trop différent de l’Italien, mais c’était comme-ci/comme-ça. Les filles parlaient un peu anglais, un peu italien, donc j’ai bien progressé avec le français, que j’ai déjà perdu ! à la fin de l’année je pouvais comprendre et m’exprimer donc c’était cool !
Qu’as-tu le plus apprécié au FCG Amazones ?
J’ai adoré les infrastructures du club et l’organisation des entrainements, de la prépa. C’est une ambiance ou si tu veux progresser c’est très facile de t’améliorer. Tu as toutes les infrastructures, tous les entrainements, la prépa, les entraineurs et en même temps les filles qui veulent s’améliorer, donc l’équilibre entre le sérieux dans la manière de s’entrainer et l’amusement, l’engagement des filles. L’équilibre pour moi c’est vraiment le point fort de l’équipe de Grenoble.
Si tu avais pu rester, l’aurais-tu fait ?
Oui, je pense qu’une autre année oui. Parce que j’ai vraiment beaucoup aimé l’organisation et les projets. Je pense que l’année a venir, tout va encore s’améliorer au niveau de l’équipe et de son organisation. Il est vrai que dans le rugby féminin il y a beaucoup de limites et beaucoup de choses à améliorer, et ce que j’ai trouvé à Grenoble, c’est un club, une équipe ou il y a un futur. C’est une équipe qui cherche à résoudre les problèmes. Si je pouvais revenir, je dirais oui.
Que souhaites-tu à l’équipe ?
Je leur souhaite de ne pas perdre. De maintenir l’engagement que vous avez, parce que c’est quelque chose que je n’ai jamais trouvé dans d’autres équipes. Il y a de l’amusement, beaucoup de temps forts, cohésion dans l’équipe : chaque fille a sa vie perso, ses centres d’intérêt, ses objectifs qui peuvent être différents des autres filles mais il y a vraiment une cohésion et ça c’est vraiment cool, il faut maintenir ça. Et bien sûr de s’améliorer dans le niveau, je le souhaite à toutes les joueuses. Mais aussi voir le rugby féminin, le championnat évoluer. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour voir les résultats de cette évolution mais il faut avoir une participation active dans ce progrès.
Que fais-tu en Italie ?
J’ai terminé mes études en novembre, déjà avant de venir a Grenoble je savais que ce n’était que pour un an grâce à l’échange avec mon université en Italie et mon année en double diplôme. A mon retour de diplôme j’ai commencé à travailler dans l’entreprise de mon père ou je suis actuellement. C’est pour cela que je suis revenue en Italie, pour travailler dans l’entreprise familiale. J’espère continuer à travailler ici les prochaines années et continuer à jouer pour l’équipe d’Italie. Le but est de progresser dans mon double projet : le rugby & le travail. J’espère être capable de faire les 2 choses en même temps, parce qu’a l’instant T je ne suis pas capable de dire « je renonce à une chose ou à une autre ».
Vas-tu revenir en France ?
J’espère pouvoir venir voir le 1er match de championnat !
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Le club souhaite remercier Silvia, Alexia, Alice, Elisa & Ilona pour leur dévouement au sein des Amazones, elles ont porté vaillamment le maillot « Rouge & Bleu ».
Photo : K. Valentin
Auteur : FCG Rugby