« Je me sens d’abord Grenoblois »
Quel est votre parcours depuis votre départ du FCG en 2011 ?
« J’ai rejoint ensuite Nevers. Je me revois dans le vestiaire annonçant à Franck Corrihons mon départ pour Nevers. Le club disputait seulement sa 2e saison en Fédérale 1 et était encore un inconnu sur la carte du rugby français. J’ai été un des premiers à rejoindre l’USON. J’y ai joué trois ans et puis je suis passé entraîneur chez les Espoirs et le centre de formation. »
Quel lien conservez-vous avec le rugby en général et le FCG en particulier ?
« Je m’accomplis pleinement dans mon rôle de formateur. C’est un réel plaisir que de côtoyer des jeunes et de contribuer à les faire progresser individuellement. Jusqu’à la saison dernière, j’avais l’impression de connaitre encore tout le monde au FCG, enfin, surtout au sein du staff avec Fabien Gengenbacher, Romain David et Patrick Chassaing. J’ai trois filles, toutes passionnées de rugby. Elles regardent tous les matchs possibles à la télé. Bien plus que moi ! Et après Nevers, le FCG est notre club de cœur. »
Que conservez-vous de vos années grenobloises ?
« Les valeurs, je pense. J’ai évolué à une époque où j’ai l’impression que l’on jouait plus pour les copains. Gwendal Ollivier, Vincent Campo, Pierre Rochette, Denis Lison, Jonathan Best… sont des joueurs qui incarnaient ces valeurs. J’ai joué pour plusieurs clubs mais j’ai un attachement tout particulier au FCG. On est les Montagnards, des durs au mal. Je ne suis pas Chalonnais, pas Parisien, je suis d’abord Grenoblois. »
Interview et écriture : Éclert Communication
Photo : J. Robert
Sigoire en bref
Né le 31 mai 1979 (44 ans) à Villeurbanne
Marié, trois filles (Lilou, 19 ans, Mila, 14 ans, Alizée 10 ans)
Vit à Nevers
Entraîneur des Espoirs et du Centre de formation de l’USON
Ancien deuxième ligne
Formé à Grenoble
Clubs successifs : Grenoble (2000-2001), Stade français (2001-2004), Lou (2004-2005), Châlon (2005-2007), Grenoble (2007-2011), Nevers (2011-2014).
Auteur : FCG Rugby