Avant le match à Aurillac, Sylvain Begon, l’entraineur des avants du FCG, explique les choix qui ont guidé le staff pour préparer cette rencontre, quelques jours seulement après la réception de Nevers
Comment avez-vous préparé ce déplacement à Aurillac ?
« Toujours de la même façon : le plus sérieusement possible. On sait qu’on va avoir un match difficile demain soir, face à une équipe d’Aurillac qu’on a eu beaucoup de mal à battre la saison dernière, qui est toujours difficile à manœuvrer chez elle. On y a mis beaucoup d’application. Peu d’intensité, parce qu’on avait peu de temps pour se préparer. Mais, en tout cas, on s’est préparé sérieusement. »
Qu’attendez-vous de vos joueurs ?
« Du sérieux, déjà. À l’image de ce qu’on a fait contre Nevers. Et puis, qu’on prenne un peu d’initiative. Qu’on prenne le jeu à notre compte. Et surtout qu’on ne subisse pas l’événement. Ce que tous les entraîneurs attendent, c’est-à-dire qu’on soit entreprenant, qu’on fasse un match de qualité ce soir. »
Vous attendez plus que face à Nevers ?
« Alors plus, c’était difficile. Encore une fois, on a eu un match difficile contre Nevers. C’est une équipe qui est bien en place défensivement, qui est costaude, qui est difficile à manœuvrer de toute façon. On aura un petit peu le même type d’adversaire demain. Simplement, on va essayer de maîtriser un peu plus le ballon, de tenir un peu plus le ballon, de mettre notre jeu en place. Si on peut, tenir les séquences pour espérer enfin marquer des essais. »
Une période de rodage est forcément nécessaire en ce début de saison ?
« Evidemment, après deux mois d’arrêt complet. Des matchs de préparation un petit peu tronqués, puisqu’il y en a eu un qui a été annulé. Effectivement, c’est une préparation à une saison qui est un peu bizarre. En tout cas, on n’a pas été déçu par l’engagement et le sérieux des garçons. Maintenant, il faut qu’on trouve des repères et qu’on élève un peu notre niveau de jeu. »
Vous n’avez pas forcément effectué une grosse rotation dans votre groupe, par rapport au match de Nevers.
« Comme je l’ai dit précédemment, on avait fait le choix de faire trois matchs amicaux. On n’en a fait que deux. Donc on a eu des temps de jeu qui ont été réduits. À un moment, c’est difficile pour des garçons qui n’ont pas du tout joué sur les matchs amicaux, ou très peu, de faire un match de championnat avec l’intensité qu’on demande aujourd’hui. Il y a de la continuité. Il y a quand même quelques changements qui s’opèrent. Ce sera sans doute aussi la même chose pour Montauban. On essaye aussi de préserver notre groupe. De faire jouer tout le monde. De garder tout le monde sous pression. Parce qu’on sait que la saison est longue et qu’on aura besoin de tout le monde. Il faut trouver un juste équilibre. Aujourd’hui, il nous semble que garder un peu de continuité, c’était important. »
Auteur : FCG Rugby